SANG ET INCONSCIENT

Avec la circulation du sang, les héritiers de Harvey, Descartes, Claude Bernard ont pu travailler : la circulation du sang, c'était pratique, facile. On s'est arrêté là.

Dans un réseau de 150 000 km de vaisseaux, une seule pompe ne suffirait pas, il faudrait des pompes relai. En réalité, le coeur et l'aorte constituent une pompe à compression.

En circuit fermé, il a bien été établi que les gros vaisseaux peuvent être assimilés à une chambre de compression qui contrebalancent les résistances périphériques.

Pour éviter que les artérioles et les capillaires ne se collabent, il faut une grande montée en pression dans les gros vaisseaux. Le pouls palpé à l'artère radiale du poignet par des générations de médecins est une onde de pression.

Si le coeur et l'aorte sont bien une chambre de compression, on comprend bien leur position au centre de l'organisme et les variations de fréquence cardiaque pour équilibrer les pressions dans les compartiments. On comprend aussi qu'un tel mécanisme puisse être remplacé par des pompes artificielles en métal, plastique et caoutchouc.

Physiopathologie cardio-pulmonaire

H.Denolin et 32 collaborateurs

Editions SIMEP 1982 

page 344

vitesse du globule rouge dans le réseau capillaire mésentérique : 700 microns/seconde

42 000 microns/minute

2 520 000 microns/heure, soit 2,52 mètres/h

 

Dans un circuit de 150 000 km, 2,52mètres à l'heure, c'est du "sur place".

Au-delà des gros vaisseaux, la vitesse d'éjection ne se fait plus sentir : le sang s'organise surtout en fonction de la pression qui lui donne en tous points sa cohérence.

 

Physiologie de la microcirculation

P.M. Vanhoutte, Ed. SIMEP 1982

"Dans les capillaires périphériques, le processus de diffusion est primordial".

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